Introduction
Ce matin-là, les collines boisées respiraient la fraîcheur des premiers rayons de soleil. Alors que mon regard contemplait la scène, je fus envahi par la beauté de cet instant. Ce n’était pas tant la scène aux multiples couleurs qui avait de l’importance, mais c’était l’essence de cette beauté. Elle est perçue quand le regard dépasse le superflu de ce qui peut être vu et nommé. En cette profondeur inconnue, il y a une dimension qui se révèle être, une perception sans limite; au-delà de la prétention de toutes les connaissances qui ont pu être acquises. La perception de cette beauté est un vide envahissant où l’activité de la pensée est absente. Là, l’esprit se libère du tourment que suscite l’ignorance et se remplit de la joie d’être libre de la confusion.
Avis
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